Bertrand Cochery en lice pour le poste d’ambassadeur de France au Burkina Faso
Dans un mouvement diplomatique crucial, Paris se prépare à soumettre à Ouagadougou le profil d’un nouveau diplomate pour prendre la tête de l’ambassade de France au Burkina Faso. Le ministère des Affaires étrangères a arrêté son choix sur Bertrand Cochery, l’actuel ambassadeur au Tchad, qui doit quitter ses fonctions cet été, laissant place à Eric Gérard. Toutefois, la validation finale de sa candidature reste soumise à l’approbation du conseil des ministres français et à l’agrément de la junte militaire burkinabè.
Au début du mois d’avril, le Quai d’Orsay avait d’abord suggéré à Ouagadougou la candidature de Mohamed Bouabdallah, actuel sous-directeur des affaires politiques du ministère. Cependant, cette proposition est demeurée sans réponse de la part des autorités burkinabè pendant plus de trois mois, ce qui, dans le langage diplomatique, est interprété comme un refus poli. Par conséquent, la candidature de Bouabdallah a été écartée.
En parallèle, Ouagadougou a également retiré la candidature de Prosper Boubacar Manli, qui était pressenti pour diriger la chancellerie burkinabè à Paris. Ironiquement, Manli avait reçu une réponse positive du Quai d’Orsay concernant sa demande d’agrément. Les raisons de ce retrait demeurent pour l’instant inconnues.
Bertrand Cochery, l’homme proposé pour le poste d’ambassadeur en remplacement, a déjà acquis une solide expérience en tant qu’ambassadeur au Tchad. Son profil est reconnu pour sa compétence diplomatique et sa capacité à gérer des situations complexes. Si sa candidature est acceptée, il sera chargé de renforcer les relations bilatérales entre la France et le Burkina Faso, dans un contexte géopolitique et sécuritaire sensible.
Le processus de nomination d’un ambassadeur est essentiel dans les relations internationales et marque la volonté des deux pays de maintenir des échanges constructifs. La proposition de Bertrand Cochery pour le poste d’ambassadeur de France au Burkina Faso témoigne de l’engagement continu de la France envers ce pays d’Afrique de l’Ouest.
La suite de cette nomination sera observée avec attention par les observateurs internationaux, alors que les deux nations s’efforcent de renforcer leur coopération et de promouvoir la stabilité régionale.
Lazarre KONDO