Le ministre délégué à la Sécurité, Mahamoudou Sana, a mis en garde jeudi à Ouagadougou les internautes quant à l’utilisation “malintentionnée” des réseaux sociaux, indiquant que le gouvernement sera ferme dans le traitement des menaces informationnelles et des fausses informations.
« À côté de la menace terroriste, le Burkina Faso fait face à une menace informationnelle, parfois intentionnelle. Le gouvernement sera ferme dans le traitement de telles menaces, en passant à une répression effective », a déclaré le ministre délégué à la sécurité, Mahamoudou Sana.
Le commissaire de police s’exprimait jeudi à Ouagadougou, lors du lancement par la Brigade centrale de lutte contre la cybercriminalité (BCLCC), d’une campagne nationale de prévention des discours de haine et de lutte contre l’incitation à la discrimination et à la violence sur internet.
Selon M. Sana, le gouvernement et la BCLCC ont jugé opportun d’engager cette campagne nationale pour sensibiliser tous les Burkinabè à cette menace.
Le ministre a invité tous les Burkinabè à être attentifs à cette campagne, afin qu’à la fin de celle-ci, des solutions efficaces puissent être apportées à cette menace.
La campagne de sensibilisation à l’échelle nationale se déroulera à travers des affiches et des spots de sensibilisation conçus pour prévenir les discours haineux.
La diffusion se fera dans cinq langues nationales, à savoir le mooré, le dioula, le fulfuldé, le gourmantchéma et le lobiri, à travers la radio, la télévision et les plateformes numériques.
Le président du Conseil supérieur de la communication, Abdoul Azize Bamogo, a salué l’utilisation des langues nationales dans ce projet, soulignant qu’elles permettent à la population, massivement présente sur les réseaux sociaux mais ne sachant pas forcément lire, d’accéder à cette connaissance sur la manière d’utiliser ces plateformes.
Agence d’information du Burkina
DNK/ata
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