Combat de la libération de l’Afrique : « Tous les Africains doivent soutenir l’AES », Inemesit Richardson
À l’occasion de la quatrième journée annuelle de la libération africaine, le centre Thomas Sankara pour la libération et l’unité africaine en collaboration avec l’Union des Travailleurs du Niger et le Grame Maaya du Mali, a tenu une conférence de presse le dimanche 26 mai 2024. Une conférence au cours de laquelle, les panélistes ont levé le ton afin que les Africains se battent pour la libération totale de l’Afrique.
La journée mondiale de l’Afrique célèbre l’anniversaire de la signature des accords de l’OUA (Organisation de l’Unité Africaine), le 25 mai 1963. C’est l’occasion pour chaque pays d’organiser des événements dans le but de favoriser le rapprochement entre les peuples africains. Cette journée est aujourd’hui devenue une tradition fortement enracinée dans l’ensemble des pays africains, et elle représente le symbole du combat de tout le continent africain pour la libération, le développement et le progrès économique. C’est dans cette optique, que le centre thomas Sankara pour la libération et l’unité africaine en collaboration avec l’Union des Travailleurs du Niger et le Grame Maaya du Mali, a tenu une conférence de presse le dimanche 26 mai 2024, placée sous le thème, « Même Lutte : l’AES, le Congo, Haiti, pour clore la commémoration de cette journée.
Selon la présidente du centre thomas Sankara pour la libération et l’unité africaine, Inemesit Richardson, l’objectif de cette journée était d’abord d’éveiller les consciences des participants sur leur rôle en tant qu’africains dans la lutte contre les agressions impérialistes.
Ensuite, il s’agissait aussi de les imprégner des forces, des opportunités et des défis du rapprochement entre les peuples africains notamment ceux de l’AES, du Congo et de l’Haïti.
La présidente du centre thomas Sankara pour la libération et l’unité africaine, a laissé entendre qu’il faut que les Africains soutiennent l’AES. « Les raisons pour lesquelles il faut défendre l’AES, c’est parce que l’AES est là pour défendre les intérêts de tous les Africains (…) », a-t ’-elle indiqué.
« Moi, je ne suis ni Burkinabè, ni malienne, ni Nigérienne, mais je suis africaine, je suis panafricaine, alors je comprends que ma première responsabilité, c’est de me battre pour défendre l’AES », a poursuivi Inemesit Richardson.
Quant à la représentante du Burkina, Fatou Weouli Balora, eelle a expliqué que cette journée n’est ni une journée de fête, encore moins une journée d’alcool, mais plutôt une journée de réflexion, de prise de conscience sur le devoir des Africains envers la mère Afrique.
Pour elle , chaque Africain doit rejoindre une structure qui se bat pour la libération de l’Afrique. « La lutte ce n’est pas une lutte de 24 h où on fait des activités et on rentre dormir. La lutte, c’est une lutte de tous les jours. Tant qu’on se réveille et on respire, il faut poser un acte », a-t-elle insisté.
Pour Madi Kiema, un participant, cette conférence leur permettra d’asseoir une autonomie intellectuelle, pour bien mener le combat de la libération de l’Afrique. « Ce combat n’est pas physique mais intellectuel, mental et il faut armer notre mental de chance, et de conscience, (..), nous avons été édifiés par les contenus des discours des conférenciers », a lancé M. Kiema.