Le ministre de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques, le Commandant Ismaël SOMBIE, a pris part à la rencontre d’échange gouvernementale avec la délégation du Fonds international de développement agricole (FIDA), composante Afrique de l’Ouest et du Centre, conduite par son Directeur régional, monsieur Bernard HIEN, ce lundi 1 juillet 2024, à Ouagadougou.
L’objectif de cette rencontre était de faire le point des financements des projets de développement et de passer en revue l’état de la coopération entre le Burkina Faso et le FIDA.
Le Chef du département en charge de l’Agriculture s’est réjoui de la disponibilité du FIDA à accompagner le pays des Hommes intègres dans sa quête de souveraineté alimentaire à travers la mise en œuvre de l’«𝐎𝐟𝐟𝐞𝐧𝐬𝐢𝐯𝐞 𝐚𝐠𝐫𝐨𝐩𝐚𝐬𝐭𝐨𝐫𝐚𝐥𝐞 𝐞𝐭 𝐡𝐚𝐥𝐢𝐞𝐮𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞 𝟐𝟎𝟐𝟑-𝟐𝟎𝟐𝟓 » et de l’« 𝐈𝐧𝐢𝐭𝐢𝐚𝐭𝐢𝐯𝐞 𝐏𝐫𝐞́𝐬𝐢𝐝𝐞𝐧𝐭𝐢𝐞𝐥𝐥𝐞 ». Il a saisi l’occasion pour évoquer la nécessité de restructurer certains projets en cours afin de renforcer la résilience des populations. Le ministre SOMBIE a aussi évoqué la nécessité d’évoluer vers plus de flexibilité des Partenaires techniques et financiers pour parer aux plus urgents et créer plus d’impacts des différentes actions.
Le Directeur régional du FIDA, monsieur Bernard HIEN a salué la résilience du peuple burkinabè malgré le contexte difficile que traverse le pays. Pour lui, la coopération entre le FIDA et le Burkina Faso se porte bien, en témoigne le financement de plusieurs projets au profit des populations vulnérables. Aussi, il a relevé que malgré le contexte sécuritaire difficile, le Burkina Faso connait une croissance économique significative. Monsieur HIEN a rassuré de la disponibilité du FIDA a accompagné le pays à travers le financement de projets structurants répondant aux besoins des populations.
« 𝑵𝒐𝒖𝒔 𝒔𝒐𝒎𝒎𝒆𝒔, 𝒏𝒐𝒖𝒔 𝒊𝒏𝒔𝒄𝒓𝒊𝒗𝒐𝒏𝒔 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝒖𝒏𝒆 𝒏𝒐𝒖𝒗𝒆𝒍𝒍𝒆 𝒑𝒉𝒂𝒔𝒆 𝒅𝒆 𝒏𝒐𝒕𝒓𝒆 𝒄𝒐𝒐𝒑𝒆́𝒓𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒂̀ 𝒕𝒓𝒂𝒗𝒆𝒓𝒔 𝒍’𝒐𝒖𝒗𝒆𝒓𝒕𝒖𝒓𝒆 𝒅’𝒖𝒏 𝑩𝒖𝒓𝒆𝒂𝒖 𝑷𝒂𝒚𝒔 𝒒𝒖𝒊 𝒎𝒂𝒓𝒒𝒖𝒆𝒓𝒂 𝒍𝒂 𝒑𝒓𝒆́𝒔𝒆𝒏𝒄𝒆 𝒑𝒉𝒚𝒔𝒊𝒒𝒖𝒆 𝒅𝒖 𝑭𝑰𝑫𝑨 𝒂𝒗𝒆𝒄 𝒖𝒏 𝑫𝒊𝒓𝒆𝒄𝒕𝒆𝒖𝒓 𝑷𝒂𝒚𝒔 𝒃𝒂𝒔𝒆́ 𝒂̀ 𝑶𝒖𝒂𝒈𝒂𝒅𝒐𝒖𝒈𝒐𝒖 », a-t-il conclu.
Le FIDA est une institution internationale intervenant au Burkina Faso à travers plusieurs projets et programmes visant à améliorer les conditions de vie des populations affectées par la crise sécuritaire et humanitaire. Le coût des financements de cette institution avoisine les 200 milliards francs CFA avec un impact sur plus de 300 mille ménages, soit environ un million de personnes touchées.