Hajj 2024 : six pèlerins burkinabè décédés, des pèlerins sénégalais testés positifs à la COVID, des agences sanctionnées après la mort de plus de 600 Égyptiens
Plus de 1 300 personnes sont décédées lors du pèlerinage du Hajj de cette année en Arabie Saoudite, alors que les fidèles ont affronté des températures extrêmement élevées dans les sites sacrés islamiques du royaume désertique, ont annoncé les autorités saoudiennes dimanche.
Le ministre saoudien de la Santé, Fahd bin Abdurrahman Al-Jalajel, a déclaré que 83% des 1 301 décès étaient des pèlerins non autorisés qui avaient parcouru de longues distances sous des températures élevées pour accomplir les rituels du Hajj dans et autour de la ville sainte de La Mecque.
Ces pèlerins non autorisés, souvent sans les moyens de se procurer des permis officiels, ont bravé des conditions particulièrement éprouvantes, accentuant leur vulnérabilité face aux risques sanitaires.
Il a précisé que le processus d’identification avait été retardé car de nombreux pèlerins décédés ne possédaient pas de documents d’identification, compliquant ainsi la tâche des autorités pour informer les familles et gérer les corps.
Il a ajouté que les défunts avaient été enterrés à La Mecque, sans fournir de répartition détaillée des nationalités ou des origines des victimes.
Six pèlerins burkinabè décédés de maladie
A la date du 20 juin 2024, l’on enregistre six pèlerins burkinabè décédés au Hadj 2024, des suites de maladie, a appris l’AIB dimanche de source officielle. Les regrettés ont été inhumés en Terre Sainte d’Islam.
En rappel, 8143 pèlerins burkinabè ont fait le voyage cette année pour accomplir ce pilier de l’Islam.
Des agences ont été sanctionnées après la mort de plus de 600 Égyptiens
Révocation des licences, renvoi des dirigeants devant la justice et imposition d’amendes pour soutenir les familles des victimes, le gouvernement égyptien a joué la carte de la fermeté contre des compagnies accusées d’avoir organisé de pèlerinages illégaux à La Mecque.
Ces mesures ont été prises samedi par le Premier ministre Mostafa Madbouly. Elles interviennent après la mort de 658 ressortissants égyptiens lors du hajj cette année.
Il s’agit selon les autorités, des pèlerins ayant voyagé avec des visas de visite personnelle qui ne donnent pas accès à la Mecque par les canaux officiels. Des agences organisant des voyages pour le Hajj auraient été à la manœuvre.
Cette année, plus de 1 100 pèlerins de diverses nationalités ont trouvé la mort en Arabie Saoudite. Les températures extrêmes sont pointées du doigt.