Placée sous le thème, « Renforcer le leadership des communautés pour mettre fin au SIDA », La journée mondiale de la lutte contre le SIDA sera commémorée le 2 décembre 2023 à Ouagadougou. L’information a été donnée ce 29 novembre, lors d’une conférence de presse animée par le Dr Seydou Ouattara, Secrétaire permanent du Conseil national de lutte contre le VIH, le Sida et les IST.
Le VIH reste l’un des défis de santé publique les plus importants au monde, en particulier dans les pays à revenu faible ou intermédiaire. Le but de la journée mondiale de la lutte contre le SIDA est de rappeler à la population, l’existence de l’épidémie du VIH dans le monde, et aux décideurs politiques, leur devoir constant de vigilance et d’information à l’égard de l’ensemble de la population, a indiqué Dr Seydou Ouattara, Secrétaire permanent du Conseil national de lutte contre le VIH, le Sida et les IST (Burkina). A cet effet, Le Burkina Faso souhaite commémorer cette journée en différée, le 2 décembre, à Ouagadougou, sous le thème : « Renforcer le leadership des communautés pour mettre fin au SIDA ». C’est pourquoi, des séances de dépistage sont prévues dans les services de santé du pays. « La cérémonie sera marquée par les activités de prévention sur le VIH/SIDA dans toutes les régions du Burkina, focalisées sur l’information/sensibilisation à travers les médias et les animations grand public, la communication de proximité en direction des populations des zones rurales et urbaines, des personnes déplacées internes », a témoigné Dr Seydou Ouattara.
A l’écouter à la cérémonie officielle de commémoration, les personnes vivant avec le VIH prendront la parole pour sensibiliser sur « les défis importants de leur vie. »
En 2022, selon les estimations de l’ONUSIDA, le SIDA a coûté la vie à une personne toutes les minutes. Au niveau national, c’est-à-dire au Burkina Faso, les estimations montrent que la prévalence du VIH SIDA se situe à 0,6% dans la population générale de 15 à 49 ans et le nombre de personnes infectées est estimé à 97 000 dont 56 000 femmes et 10 000 enfants.
Les nouvelles infections selon toujours l’ONUSIDA sont estimées à 1900 et les décès liés au VIH à 2600.
« Certes, il n’existe pas de moyen de guérir l’infection à VIH. Cependant, grâce à des soins et traitement efficaces, y compris pour les infections opportunistes, l’infection à VIH est devenue une pathologie chronique qui peut être prise en charge avec la possibilité de vivre longtemps et en bonne santé », indique le secrétaire permanent du Conseil national de lutte contre le VIH, le Sida et les IST qui note une avancée majeure dans la lutte contre cette maladie au Burkina Faso.
Dans la sous-région, poursuit-il, le pays fait partie des États dans lesquels la prévalence du SIDA est faible.