Le pouvoir au Burkina Faso a pris la décision de suspendre la diffusion du média “Jeune Afrique” à la suite de la publication d’articles évoquant des tensions au sein de l’armée.
La junte au pouvoir a justifié sa décision en accusant “Jeune Afrique” de tenter de décrédibiliser les forces armées et de manipuler l’information pour semer le chaos dans le pays, en se basant sur deux articles publiés au cours des quatre derniers jours.
Pour le gouvernement de la transition, ces affirmations « faites à dessein sans l’ombre d’un début de preuve n’ont pour seul but que de jeter un discrédit inacceptable sur les Forces armées nationales et par-delà l’ensemble des forces combattantes qui se battent avec abnégation pour la souveraineté et la dignité de notre peuple sur la terre libre du Burkina ».
Par le passé, il a été décidé, la suspension de diffusion de RFI et de France 24, les accusant de donner une tribune aux insurgés islamistes qui sévissent dans le pays et à travers le Sahel. En juin, la chaîne LCI, filiale de TF1, avait été suspendue pendant trois mois après la diffusion d’un reportage jugé partial dans sa couverture.
La direction et les rédactions de Jeune Afrique ont réagi à cette suspension.