Le ministre délégué chargé des Ressources animales, Dr Amadou DICKO, a présidé la clôture de l’atelier d’élaboration du parcours de contrôle progressif et de la stratégie nationale de lutte contre la mouche tsé-tsé et les trypanosomoses au Burkina Faso, le vendredi 17 mai 2024, à Bobo-Dioulasso.
Cet atelier, conduit par la Direction générale de la lutte contre les maladies animales à vecteur, (DGELMA) a réuni des entomologistes intervenant dans les universités et dans les structures de lutte contre la trypanosomose. Il a permis de renforcer les connaissances des acteurs sur le Parcours de contrôle progressif, d’accroître les capacités de la DGELMA dans l’amélioration et la mise à jour de la cartographie nationale de la trypanosomose au Burkina Faso. La rencontre a aussi permis de poser les jalons du renforcement de la lutte contre la mouche tsé-tsé, vecteur de la trypanosomose animale.
Selon le ministre délégué en charge des Ressources animales, Dr Amadou DICKO, les résultats de cet atelier vont alimenter les réflexions pour l’élaboration prochaine d’une stratégie nationale de lutte contre la mouche tsé-tsé en lien avec le parcours de contrôle progressif. « 𝑻𝒓𝒆̀𝒔 𝒃𝒊𝒆𝒏𝒕𝒐̂𝒕, 𝒖𝒏 𝒄𝒐𝒎𝒊𝒕𝒆́ 𝒕𝒆𝒄𝒉𝒏𝒊𝒒𝒖𝒆 𝒔𝒆𝒓𝒂 𝒎𝒊𝒔 𝒆𝒏 𝒑𝒍𝒂𝒄𝒆 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒆́𝒍𝒂𝒃𝒐𝒓𝒆𝒓 𝒍𝒂 𝒔𝒕𝒓𝒂𝒕𝒆́𝒈𝒊𝒆 𝒏𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏𝒂𝒍𝒆 𝒅𝒆 𝒍𝒖𝒕𝒕𝒆 𝒄𝒐𝒏𝒕𝒓𝒆 𝒍𝒂 𝒎𝒐𝒖𝒄𝒉𝒆 𝒕𝒔𝒆́-𝒕𝒔𝒆́ 𝒆𝒕 𝒍𝒂 𝒕𝒓𝒚𝒑𝒂𝒏𝒐𝒔𝒐𝒎𝒐𝒔𝒆 𝒂𝒖 𝑩𝒖𝒓𝒌𝒊𝒏𝒂 𝑭𝒂𝒔𝒐 », a-t-il indiqué.
Dr Amadou DICKO a salué l’action du projet « 𝐶𝑜𝑛𝑡𝑟𝑜̂𝑙𝑒𝑟 𝑒𝑡 𝑚𝑖𝑛𝑖𝑚𝑖𝑠𝑒𝑟 𝑝𝑟𝑜𝑔𝑟𝑒𝑠𝑠𝑖𝑣𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑙𝑒 𝑓𝑎𝑟𝑑𝑒𝑎𝑢 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑡𝑟𝑦𝑝𝑎𝑛𝑜𝑠𝑜𝑚𝑜𝑠𝑒 𝑎𝑛𝑖𝑚𝑎𝑙𝑒 » qui contribue à la mise à jour de la situation épidémiologique et du développement d’une stratégie nationale adaptée pour le contrôle de la maladie au Burkina Faso.
Aux dires du Directeur général de la lutte contre les maladies animales à vecteur, monsieur Soumaila PAGABELEGUEM, La trypanosomose est une des principales entraves au développement du secteur de l’élevage dans les pays sahéliens. Il a rappelé qu’une première phase de la lutte intense contre la trypanosomose menée entre 2006 et 2013, a permis de diminuer de 95 % la densité des mouches tsé-tsé et de réduire considérablement la prévalence de la trypanosomose sur plus de 40 000 km².
« 𝑫𝒆𝒑𝒖𝒊𝒔 𝒄𝒆𝒕𝒕𝒆 𝒑𝒓𝒆𝒎𝒊𝒆̀𝒓𝒆 𝒑𝒉𝒂𝒔𝒆, 𝒍𝒆𝒔 𝒂𝒄𝒕𝒊𝒐𝒏𝒔 𝒔𝒖𝒓 𝒍𝒆 𝒕𝒆𝒓𝒓𝒂𝒊𝒏 𝒔𝒆 𝒔𝒐𝒏𝒕 𝒂𝒎𝒐𝒊𝒏𝒅𝒓𝒊𝒆𝒔 𝒔𝒖𝒊𝒕𝒆 𝒂̀ 𝒍𝒂 𝒄𝒓𝒊𝒔𝒆 𝒔𝒆́𝒄𝒖𝒓𝒊𝒕𝒂𝒊𝒓𝒆 𝒆𝒕 𝒂̀ 𝒍’𝒊𝒏𝒔𝒖𝒇𝒇𝒊𝒔𝒂𝒏𝒄𝒆 𝒅𝒆𝒔 𝒓𝒆𝒔𝒔𝒐𝒖𝒓𝒄𝒆𝒔 𝒇𝒊𝒏𝒂𝒏𝒄𝒊𝒆̀𝒓𝒆𝒔 », a-t-il souligné.
Monsieur PAGABELEGUEM a traduit sa satisfaction pour la tenue de cet atelier et des conclusions qui vont aboutir à l’élaboration d’une stratégie nationale de lutte contre la maladie.
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