À l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse célébrée le 3 mai, Antonio Guterres, secrétaire général des Nations Unies a rappelé la menace qui pèse sur les médias aux quatre coins du monde.
Proclamé pour la première fois en 1993, ce jour a permis au chef de l’ONU de rappeler les valeurs du journalisme en saluant le courage de ceux qui osent poser des questions.
“…. Les Nations Unies reconnaissent le travail inestimable des journalistes et des professionnels des médias qui veillent à ce que le public soit informé et engagé. Sans faits, nous ne pouvons pas lutter contre la désinformation. Sans responsabilité, nous ne pourrons pas mettre en place des politiques solides. Sans liberté de la presse, nous n’aurons aucune liberté. Une presse libre n’est pas un choix, mais une nécessité” a déclaréAntonio Guterres, Secrétaire général de l’ONU.
71 journalistes et professionnels des médias ont perdu la vie en 2023, qui a été selon Antonio Guterres une année dévastatrices pour la profession.
“La liberté des médias est assiégée. Et le journalisme environnemental est une profession de plus en plus dangereuse. Des dizaines de journalistes couvrant l’exploitation minière illégale, l’exploitation forestière, le braconnage et d’autres problèmes environnementaux ont été tués au cours des dernières décennies. Dans la grande majorité des cas, personne n’a eu à répondre de ses actes. L’UNESCO indique qu’au cours des 15 dernières années, quelque 750 attaques ont été perpétrées contre des journalistes et des organes d’information traitant de questions environnementales. Et la fréquence de ces attaques est en augmentation….” a expliqué Antonio Guterres, secrétaire général des Nations unies.
Le chef de l’ONU a exhorté toutes les nations à cesser de s’en prendre à la vérité et à ceux qui la rapportent. Il a déploré que seuls 13% des cas de meurtre aient fait l’objet d’une enquête condamnant l’impunité qui règne toujours.