S.D, un apprenti chauffeur, avait été condamné en 2024 à la prison ferme par la chambre correctionnelle du TGI de Bobo- Dioulasso pour consommation de drogue. Il a purgé sa peine et recouvré la liberté en juillet 2024.
Trois mois plus tard, notamment le 27 octobre de la même année, il a été appréhendé pour avoir frauduleusement soustrait une motopompe dans un quartier de la cité de Sya.
Mardi 7 janvier 2025, il a de nouveau comparu devant la même chambre pour répondre de ces faits. Il a reconnu sans détour les faits qui lui étaient reprochés. Selon ses dires, il avait l’intention de vendre la motopompe afin de se faire quelques sous, étant dans l’incapacité d’effectuer un travail physique à cause d’un accident de circulation.
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« Tu n’as pas de parents? », lui demande le procureur du Faso près le TGI de Bobo-Dioulasso. « Ils sont tous décédés », répond le prévenu. « Tu n’as pas de membre de famille ? », insiste le procureur. S.D répond par la négative. Quoi qu’il en soit, pour le procureur, les faits de vol sont suffisamment caractérisés à l’encontre du prévenu.
Il a demandé au Tribunal de déclarer S.D coupable et de le condamner à 24 mois de prison, dont 12 mois ferme, ainsi qu’à une amende de 500 000 F CFA, assortie de sursis.
Statuant publiquement, contradictoirement et en premier ressort, le Tribunal a reconnu S.D coupable des faits de vol. En répression, 𝒊𝒍 𝒂 é𝒕é 𝒄𝒐𝒏𝒅𝒂𝒎𝒏é à 12 𝒎𝒐𝒊𝒔 𝒅𝒆 𝒑𝒓𝒊𝒔𝒐𝒏 𝒆𝒕 500 000 𝑭 𝑪𝑭𝑨 𝒅’𝒂𝒎𝒆𝒏𝒅𝒆, 𝒍𝒆 𝒕𝒐𝒖𝒕 𝒇𝒆𝒓𝒎𝒆.