Très peu connues, les sembla, une communauté ethnique régionale réputée pour sa culture et ses traditions, sont des Burkinabè, de la même manière que les mossis, les Dafing, les Samo, les bôbô, les Dagara, ces ethnies sont également présentes dans le pays.
Cette population, est implantée dans le département de Karangasso-Sambla, située à environ 40 km à l’ouest de Bobo-Dioulasso.
Les sembla sont renommés pour la fabrication de produits traditionnels, notamment des instruments de musique comme le balafon. C’est grâce à cette expertise qu’ils ont été reconnus au patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO, grâce à leur musique traditionnelle accompagnée du balafon sembla.
La richesse culturelle de cette communauté sera mise en lumière lors de la troisième édition du Festival international des instruments et danses traditionnels à Ouagadougou (FITO) qui aura lieu du 28 Mai au 1er Juin 2025 au musée national.
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Au musée national, les festivaliers auront l’opportunité de découvrir et d’admirer en live, les savoir-faire de cette communauté peu connue, notamment à travers leurs pas de danse, leurs instruments traditionnels, leurs arts vestimentaires et culinaires.
Le FITO qui, comme son nom l’indique, fait la promotion des instruments et danses traditionnels Burkinabè se révèle pertinent et essentiel dans un contexte où les instruments de musique traditionnels sont négligés et dans la mesure où la plupart des jeunes du terroir ne sont pas encore à l’aise avec leurs propres pas de danses traditionnels comme le warba et le djandjoba, mais très doués par contre,avec les danses de challenges sur TikTok.
