Forum mondial des transports : l’autoroute Ouagadougou–Yamoussoukro, un des projet phare du Burkina Faso
À l’occasion du Forum mondial sur la connectivité des transports, tenu du 27 au 29 juin 2025 à Istanbul (Turquie), le ministre burkinabè des Infrastructures et du Désenclavement, Adama Luc Sorgho, a défendu la vision de son pays en matière de connectivité régionale et internationale ce samedi 28 juin 2025. À travers une communication centrée sur les axes transcontinentaux, il a exposé les projets structurants engagés par le Burkina Faso pour surmonter son enclavement et jouer pleinement son rôle de pays de transit dans l’espace ouest-africain.
Représentant son pays au Forum mondial sur la connectivité des transports, le ministre Adama Luc SORGHO a mis en lumière les défis auxquels fait face son pays en matière de désenclavement. Sans accès direct à la mer, le Burkina Faso doit impérativement garantir l’accessibilité aux marchés internationaux via des corridors fiables. D’où son engagement dans plusieurs projets d’envergure ferroviaire et routière, et sa participation active aux cadres de coopération régionale comme l’UEMOA ou l’Alliance des États du Sahel.
Dans son exposé, le ministre a détaillé les efforts entrepris pour relier le Burkina Faso aux ports maritimes et aux capitales des pays limitrophes. Parmi les projets phares figurent la réhabilitation de la ligne ferroviaire Kaya–Abidjan, la future liaison Ouagadougou–Tema au Ghana, et l’autoroute Ouagadougou–Yamoussoukro. Le pays mise également sur le développement du corridor économique Sikasso-Korhogo-Bobo-Dioulasso, financé par la Banque mondiale. À travers le Conseil burkinabè des chargeurs, il diversifie ses axes d’approvisionnement pour renforcer la fluidité du transit, dans un contexte sous-régional marqué par l’intégration des marchés.
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Adama Luc SORGHO a conclu en soulignant que la connectivité ne saurait être efficace sans une approche multimodale harmonisée. L’intégration des réseaux routiers, ferroviaires et aériens dans une vision cohérente est une priorité nationale, réaffirmée dans le cadre de la confédération AES. Cette stratégie ambitieuse vise à faire du Burkina Faso un pôle logistique incontournable entre les pays sahéliens et les ports du Golfe de Guinée, tout en favorisant le développement économique et la mobilité des populations.
