Selon le Commissaire principal de police, Mohamed Bahikoro, directeur des services d’information par intérim, au niveau de la direction générale des transmissions et de l’informatique du ministère de l’administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité qui s’exprime au micro de l’AIB, la plateforme vise deux objectifs.

La première, c’est de « simplifier la procédure de paiement des contraventions, d’éviter d’immobiliser les engins et les usagers durant un long moment et également de permettre aux usagers de pouvoir payer les contraventions sur place ». Le second objectif est de pouvoir réduire considérablement la corruption sur la voie publique.

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Mohamed Bahikoro a expliqué que la plateforme comprend deux grandes fonctionnalités. La première fonctionnalité sera beaucoup plus utilisée par les administrateurs et les régisseurs qui seront chargés de faire les paramétrages des différentes contraventions, des différents services, des grades des agents qui seront sur le terrain.
La deuxième fonctionnalité sera la partie mobile, c’est à dire l’enregistrement et le paiement des contraventions. L’agent sur le terrain, aura son smartphone sur lequel sera installée l’application « eContravention ». Lorsqu’un usager commet une contravention, l’agent va procéder premièrement à l’enregistrement de cette contravention via la plateforme.
Dès qu’il finit l’enregistrement, il y a un message qui est automatiquement envoyé sur le numéro du contrevenant avec tous les détails pour permettre à ce dernier de payer la contravention. Le message précise le montant de la contravention, le code de cette contravention et la syntaxe pour payer la contravention. Le Commissaire principal de police, Mohamed Bahikoro a fait savoir que les téléphones smartphones utilisés pour le « eContravention » ont été fabriqués au Burkina Faso et ont de ce fait été conçu spécialement pour l’application.
Plusieurs procédures sont en cours de dématérialisation
Avec le lancement officiel, la plateforme est en phase pilote dans les deux grandes villes du pays que sont Ouagadougou, la capitale politique et Bobo-Dioulasso, la capitale économique. L’extension de la plateforme dans les autres villes du pays sera progressive, selon le directeur des services d’information par intérim, Mohamed Bahikoro.