Selon le ministre de la justice, la condamnation abolie en 2018, fait désormais partie du nouveau code de procédure pénale. Le Burkina Faso veut réintroduire la peine de mort, abolie en 2018, dans le cadre du nouveau projet de Code pénal, a annoncé Rodrigue Bayala, le ministre de la Justice burkinabè. La décision a été rendue publique lors d’une intervention du ministre à l’Assemblée nationale de transition (ALT), en réponse à une question sur la loi régissant l’administration du travail d’intérêt général.
« Bien sûr, la question de la peine de mort est débattue et elle sera incluse dans le projet de code pénal », précise Rodrigue Bayala, en ajoutant que ce nouveau code de procédure pénale serait bientôt examiné en Conseil des ministres avant d’être soumis à l’Assemblée nationale. Le ministre a souligné que ce code va comporter plusieurs réformes, alignées sur la vision et les orientations politiques définies par le Président Ibrahim Traoré, notamment en matière de politique criminelle et pénale.
Le pays des Hommes intègres avait aboli la peine capitale le 31 mai 2018, lorsque l’Assemblée nationale avait adopté un nouveau Code pénal supprimant la peine de mort pour tous les crimes de droit commun. Le ministre a également évoqué de futures réformes du Code pénal visant à renforcer la politique de justice décidée par le chef de l’État, le capitaine Ibrahim Traoré, qui dirige le pays.