La Conférence des évêques de France (CEF) a fait part jeudi 29 février 2024, de sa “tristesse” après le vote des sénateurs en faveur de l’inscription de l’interruption volontaire de grossesse (IVG) dans la Constitution.
“L’avortement, qui demeure une atteinte à la vie en son commencement, ne peut être vu sous le seul angle du droit des femmes”, souligne l’instance de l’Église catholique dans un communiqué.
Selon l’AIB, la révision constitutionnelle visant à inscrire une “liberté garantie” à l’IVG dans la Constitution a été approuvée mercredi au Sénat, après un soutien quasi-unanime à l’Assemblée nationale.
Les évêques de France disent rester attentifs au respect de la “liberté de conscience des médecins et de tous les personnels soignants” qui seraient réticents à pratiquer une IVG.
En décembre, l’évêque de Bayonne Marc Aillet qualifiait l’avortement d'”élimination pure et simple d’un être humain” dans un communiqué.
En France, où l’IVG est légale depuis la loi Veil de 1975, le nombre d’avortements reste relativement stable depuis une vingtaine d’années autour de 230.000 par an, avec un pic observé en 2022 avec 234.300 IVG pratiquées.