Ce vendredi, 07 février 2025, une mission conjointe du département de la Santé et de l’ONG Helen Keller International (HKI), conduite par le point focal du projet MIRAMA, est allée s’enquérir de l’état d’avancement des travaux de construction d’un incinérateur ultra-moderne dans la Cité de Bafudji, à Gaoua.
Construit dans le cadre du projet MIRAMA avec l’appui financier de Helen Keller, cet incinérateur dénommé « Wamb Zanga » est muni d’un souffleur à air électrique monophasé de 220 volts, qui permet d’attiser la flamme pour une combustion complète des déchets biomédicaux.
Selon le point focal du projet MIRAMA, Salam Sana, le coût global de la construction de l’incinérateur est estimé à environ 10 millions de Francs CFA et sa réalisation nécessite environ 03 millions de Francs CFA de fer à béton et 04 tonnes de ciment. Il a également souligné que cet incinérateur est conçu pour être utilisé loin des habitations, c’est pourquoi le choix du site d’implantation a impliqué les services techniques de la municipalité, de l’environnement et de la santé, afin de garantir une opération sans fumée dans la ville de Gaoua.
Pour le Médecin chef de district (MCD) de Gaoua, Kiswendsida Gaël Saint Clair Guigma, cet incinérateur vient à point nommé car la région est confrontée à un véritable problème d’élimination sécurisée des déchets biomédicaux. « Dans le district sanitaire de Gaoua, pour un total de 41 formations sanitaires, nous ne disposons que de 09 incinérateurs de faible capacité fonctionnelle, qui n’arrivent pas à gérer la quantité des déchets produits par les structures publiques et privées », a-t-il précisé.

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Il a également confié, qu’un incinérateur de ce type dans la région va permettre la destruction des déchets biomédicaux en respectant les normes d’hygiène.
Trois (03) régions bénéficient de la construction de ce type d’incinérateur, à savoir les Hauts-Bassins, le Centre-est et le Sud-ouest dont les travaux de construction ont débuté, le 22 janvier 2025.
Pour mémoire, l’incinérateur «Wamb Zanga» est une innovation d’un concepteur Burkinabè, Salif Jean-Pierre Dondassé. Elle est destinée à améliorer la destruction des déchets biomédicaux.