Depuis dimanche, les appels se multiplient pour empêcher une riposte massive qui risquerait d’embraser davantage la région, déjà « au bord du précipice », selon le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres.
En effet, Israël promet « une riposte » à l’attaque massive et sans précédent lancée par l’Iran, malgré les appels de nombreux pays, y compris son allié américain, à éviter une escalade dans une région déjà endeuillée par la guerre en cours dans la bande de Gaza.
L’Iran a pour la première fois lancé une attaque directe ce weekend contre Israël, en représailles à une frappe contre le consulat iranien à Damas le 1er avril, attribuée à Israël, qui a tué sept membres des Gardiens de la Révolution.
L’armée israélienne va « riposter au lancement de ces si nombreux missiles de croisière et drones sur le territoire de l’Etat d’Israël », a déclaré lundi soir le chef d’état-major de l’armée israélienne, le général Herzi Halevi, en visitant la base de Nevatim (sud) touchée par une frappe.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avait plus tôt appelé la communauté internationale à « rester unie » face à « l’agression iranienne, qui menace la paix mondiale », après cette attaque déjouée avec l’appui de plusieurs de ses alliés, dont Washington.