Le gouvernement Burkinabè obtient l’onction de la représentation nationale pour la révision de la constitution
Edasso Rodrigue BAYALA, ministre de la Justice et des Droits humains, chargé des Relations avec les Institutions, Garde des Sceaux, a obtenu, ce mardi 29 octobre 2024 à l’hémicycle, le vote unanime de l’Assemblée législative de Transition (#ALT) pour l’adoption du projet de loi constitutionnelle portant révision de la Constitution, sous la présidence de Son Excellence Dr Ousmane BOUGOUMA.
Trois articles sont concernés par cette réforme. Il s’agit de l’article 34 qui consacre le changement de devise à « 𝐋𝐚 𝐩𝐚𝐭𝐫𝐢𝐞 𝐨𝐮 𝐥𝐚 𝐦𝐨𝐫𝐭, 𝐧𝐨𝐮𝐬 𝐯𝐚𝐢𝐧𝐜𝐫𝐨𝐧𝐬 ». L’article 36 crée une administration spécifique pour assister le président du Faso, régie par une loi organique. Et l’article 147 permet qu’en cas d’urgence, les accords engageant le Burkina Faso dans une confédération, une fédération ou une union d’États africains puissent être soumis à l’Assemblée nationale à la majorité des trois quarts, après avis du Conseil constitutionnel.
Pour le ministre BAYALA, cette révision est encadrée pour garantir la souveraineté du peuple. Il a souligné que les Burkinabè doivent traduire les slogans patriotiques en comportements quotidiens.
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C’est pourquoi, « 𝑳𝒐𝒓𝒔 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒄é𝒍é𝒃𝒓𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒅𝒆 𝒍𝒂 𝒅𝒆𝒖𝒙𝒊è𝒎𝒆 𝒒𝒖𝒊𝒏𝒛𝒂𝒊𝒏𝒆 𝒅𝒆𝒔 𝑱𝒐𝒖𝒓𝒏é𝒆𝒔 𝒏𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏𝒂𝒍𝒆𝒔 𝒅’𝒆𝒏𝒈𝒂𝒈𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒑𝒂𝒕𝒓𝒊𝒐𝒕𝒊𝒒𝒖𝒆 𝒆𝒕 𝒅𝒆 𝒑𝒂𝒓𝒕𝒊𝒄𝒊𝒑𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏 𝒄𝒊𝒕𝒐𝒚𝒆𝒏𝒏𝒆 (𝑱𝑬𝑷𝑷𝑪) 2024, 𝒑𝒍𝒖𝒔𝒊𝒆𝒖𝒓𝒔 𝒄𝒐𝒏𝒇é𝒓𝒆𝒏𝒄𝒆𝒔 𝒔𝒖𝒓 𝒍𝒆 𝒄𝒊𝒗𝒊𝒔𝒎𝒆 𝒐𝒏𝒕 é𝒕é 𝒐𝒓𝒈𝒂𝒏𝒊𝒔é𝒆𝒔 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝒍𝒆𝒔 13 𝒓é𝒈𝒊𝒐𝒏𝒔 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒆𝒏𝒄𝒐𝒖𝒓𝒂𝒈𝒆𝒓 𝒍𝒆𝒔 𝒋𝒆𝒖𝒏𝒆𝒔 à 𝒄𝒖𝒍𝒕𝒊𝒗𝒆𝒓 𝒍𝒆 𝒄𝒊𝒗𝒊𝒔𝒎𝒆 𝒆𝒕 𝒍𝒆 𝒑𝒂𝒕𝒓𝒊𝒐𝒕𝒊𝒔𝒎𝒆 », a indiqué le Garde des Sceaux.
La loi votée sera par la suite soumise au Conseil constitutionnel pour validation avant sa promulgation par le président du Faso.
