Hamado Ouangrawa, a été reconduit à la tête de l’Observatoire burkinabè des médias (OBM), le samedi 11 novembre 2023 à Ouagadougou. Les membres du Conseil d’éthique et de déontologie (CED) de l’Observatoire Burkinabè des Médias (OBM) ont été installés en présence du Ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Jean Emmanuel OUEDRAOGO, du Président du Conseil Supérieur de la Communication (CSC, Abdoul Azize BAMOGO), du Président de l’OBM, Hamado OUANGRAWA, et du Président du mois du CNP/NZ, Guézouma SANOGO.
L’installation du nouveau bureau s’est déroulée, au Centre national de presse Norbert Zongo (CNPNZ), avec deux nouvelles entrées à savoir Cheikh Sigué comme trésorier général et Bénédicte Sawadogo au poste de secrétaire à l’Organisation. Par ailleurs, Dr Salif Koala (secrétaire chargé des relations avec la presse et les Organisations professionnelles des médias (OPM) et Arsène Evariste Kaboré, (secrétaire général), ont également été reconduits à leurs postes.
L’Agence d’Information du Burkina rapporte que, durant la cérémonie d’installation, Hamado Ouangrawa, a déclaré qu’il y a matière à satisfaction, mais que les défis qui sont devant, restent importants. Selon lui, compte tenu de l’expérience qu’ils ont déjà accumulée, il conviendra de poursuivre le combat.
« C’est un bilan satisfaisant à mettre à l’actif de toute la profession. Je salue la disponibilité et l’accompagnement des OPM membres, du Centre de presse Norbert Zongo, du Conseil supérieur de la communication (CSC) et du ministère de la Communication », a-t-il ajouté. Au nombre de dix-huit (18), les membres du CED sont issus des médias audiovisuels, de la presse écrite et de la presse en ligne. Ils travailleront avec un groupe plus étoffé d’une trentaine d’Observateurs, composé de mentors qui jouissent d’une bonne expérience dans l’exercice ou dans les relations avec les médias, a expliqué Hamado OUANGRAWA, Président de l’OBM, détaille, la DCRP/MCCAT du Burkina.
Pour le ministre en charge de la Communication, Jean Emmanuel Ouédraogo, dans ce contexte d’insécurité, si l’autorégulation était active, elle aurait pu constituer une alternative intéressante pour tous les acteurs des médias. Il a d’ailleurs encouragé les acteurs de l’OBM à s’investir dans les activités de sensibilisation de l’opinion, d’éducation aux médias, à la bonne utilisation des réseaux sociaux. Le ministre les a exhortés aussi à réaliser des formations dans les rédactions sur l’éthique et la déontologie de la profession, sur les questions de responsabilités sociales du journaliste dans le contexte de guerre.
Le premier responsable du département en charge de la communication dit fonder l’espoir, que l’expérience du Burkina Faso, fera, dans quelques années, un cas d’école dans la sous-région et en Afrique.
Hadéja KEITA