L’affaire avait fait grand bruit le 22 février. Le Directeur général de la police nationale, Roger Ouédraogo, avait sommé les policiers du GUMI 9, déployés dans la région de l’Est pour des opérations de lutte contre le terrorisme, de déposer les armes, a indiqué le courrier confidentiel.
Les policiers du GUMI 9 en Conseil de discipline ce lundi
Ils ont tous reçu la convocation, selon nos confrères du courrier confidentiel. Le document, signé par le président du Conseil de discipline, Emanoël Kaboré, égrène les chefs d’accusation : « cessation concertée de service, appel ou participation à un acte collectif d’indiscipline caractérisée, attitude ou comportement attentatoire à l’éthique ou à l’honneur du corps (…) ».
Les 150 policiers du Groupement des unités mobiles d’intervention (GUMI 9), alors en opération de lutte contre le terrorisme dans la région de l’Est, avaient été sommés, le 22 février, par le DG de la police, de “déposer immédiatement les armes” et de se présenter, le 26 février, au camp CRS de Ouagadougou.
Ils ont ensuite été sommés de fournir des explications écrites. Et ce n’est pas tout : conseil de discipline à partir du 6 mai. “Le président du conseil de discipline de la Police nationale” les cite “à comparaitre devant le conseil de discipline de la police nationale en sa première session extraordinaire de l’année 2024 (…) », indique le document.
Tous les détails ici :https://pwww.courrierconfidentiel.net/Actualites/m_actualite/203310